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S King - Ecritures Mémoires d'un métier

Ecriture memoires d un metier syntheseEcriture memoires d un metier synthese (58 Ko)

ÉCRITURE – Mémoires d’un métier

Stephen King

Albin Michel – 2001

J’ai lu peu de romans de Stephen King (une demi-douzaine dans un total d’une soixantaine d’ouvrages publiés) et je n’en suis donc pas spécialiste. Les premiers livres que j’ai lus m’ont parfois déçus par la banalité des thèmes de départ : des vampires (salem), une voiture ensorcelée (« Christine »),… mais j’ai été frappé par leurs qualités de « page turner » (on n’avait en effet pas envie d’arrêter la lecture à la fin d’une page ou d’un chapitre, tenaillé par la curiosité de ce qui allait suivre). J’espérais donc trouver des récits dont les thèmes seraient plus originaux ; c’est ce qui arriva avec les nouvelles tirées de « différentes saisons » et surtout de « Ça ». Évidemment, l’idée qu’il ait écrit un ouvrage intitulé « Écriture- Mémoires d’un métier » ne pouvait que m’intéresser (même sans envie particulière de me lancer dans l’écriture d’un roman).

King avait à la fois envie et des réticences à écrire ce livre. Envie car après tout les auteurs jugés estimables voient leurs œuvres  analysées en long et en large et n’hésitent pas à donner des conseils d’écriture ce qui est, selon King, moins souvent le cas pour les auteurs dits « populaires ». Mais il était également réticent  car il ne sait pas bien comment faire pour écrire et qu’il ne veut pas passer pour un cuistre se pensant au dessus de la foule et distribuant ses conseils. De plus, il trouve que les livres qui parlent d’écriture sont en général plein de « conneries » (à part « The elements of style » de Strunk et White). Le livre « écriture » lui a été difficile à finir : au bout de dix huit mois il en était à la moitié du premier jet alors que d’habitude il lui faut trois mois pour terminer le premier jet d’un roman.

L’écriture de fiction suppose un certain nombre de conseils ou de règles mais elle n’est jamais indépendante de la biographie de l’auteur. Cet ouvrage de Stephen King n’est ni tout à fait un manuel de conseils d’écriture ni tout à fait une biographie et un peu des deux.  La première partie et la dernière partie du livre constituent des rappels biographiques (qu’il préfère appeler CV plutôt que biographie) : la première sur sa vie avant d’être un écrivain reconnu, la dernière sur l’accident dont il a été victime en 1999.

Je commencerai ma note par la partie centrale du livre (qui en constitue tout de même un peu plus de la moitié). Il ne donne pas ici de conseils généraux sur ce que devrait être un bon roman mais parle avec beaucoup d’affirmations de la manière dont, lui, écrit ses romans. Ses conseils ne sont donc peut être pas bons pour toutes les formes d’écriture mais vues ses qualités de « page turner » on peut lui faire confiance. Et même si on refuse certains de ses conseils, cela permet de construire sa propre voie.

ÉCRIRE

La boite à outils

Il compare le travail d’écriture à une boite à outils qu’on devrait avoir constamment sous la main afin d’en sortir les outils opportuns. Cette boite à outils est constituée de quatre compartiments.

Dans le compartiment du haut il insère les éléments de base qui sont :

+ La maitrise du vocabulaire (qui peut être simple ou complexe suivant ce que l’on veut faire) et de la grammaire (qui est le « bâton de pèlerin » à maitriser).

Dans le compartiment suivant il insère les éléments de style :

+ Pour lui, il faut éviter autant que possible la voix passive et lui préférer la voix active : par exemple plutôt qu’écrire « le corps fut transporté depuis la cuisine et posé sur le sofa », préférer : « Freddy et Mira transportèrent le corps dans le salon… »). « La voix passive est faite pour les écrivains timides » (il est vrai que pour écrire un roman d’aventures ou un d’horreur, cela semble pertinent ; mais pour un roman fondé sur la méditation par exemple ?)

+ Il conseille également de scinder les propositions en deux : il est plus simple de suivre la pensée de l’auteur quand elle est séparée en deux éléments (p146)

+ « La route menant à l’enfer est parsemée d’adverbes ». « L’adverbe n’est pas un ami ». Il impose pratiquement un interdit ! Il faut supprimer les adverbes ! Il prend comme exemple la phrase « il referma brutalement la porte ». Le brutalement est-il nécessaire ? On peut écrire « il claqua la porte » car si l’auteur a su mettre correctement le contexte en place il n’est pas nécessaire de dire que la fermeture de la porte a été brutale ; cela s’impose. D’après lui, en utilisant l’adverbe, l’écrivain avoue qu’il n’a pas su s’exprimer correctement. Pour illustrer correctement son propos King utilise l’exemple d’un même dialogue avec et sans adverbe, c’est lumineux ! (NB : il lui arrive quand même d’utiliser de temps en temps des adverbes).

+ Pour King, c’est le paragraphe et non la phrase qui constitue l’unité de base de l’écriture. Si la phrase donne la mélodie, le paragraphe donne le rythme et c’est à  ce niveau qu’il faut donner un coup d’accélérateur en cas de besoin (King conseille des paragraphes courts) : un paragraphe comporte une phrase présentant le sujet suivie d’autres qui expliquent ou amplifient la première.  

Troisième compartiment 

Interviennent ici la taille du texte ainsi que l’engagement de l’auteur. L’engagement est essentiel car « la peur quand on écrit est à l’origine des mauvais textes ». Il faut écrire pour le plaisir (ce qui amoindrit cette peur) en s’adressant un lecteur particulier qu’il appelle le « lecteur ideal » (pour King il s’agit de sa femme).

Le travail d’écriture

L’écriture est avant tout une activité et non une simple application de règles et la boite à outils ne suffit pas et King commence par être un peu brutal en indiquant qu’il est possible de faire d’un écrivain compétent un bon écrivain  mais pas un grand écrivain. Il enfonce le clou en affirmant qu’un mauvais écrivain ne peut pas devenir compétent ni même un bon écrivain. C’est bien sûr entaché de subjectivité et il peut arriver qu’un mauvais écrivain à nos yeux soit au moins publié.

Les conditions d’écriture

Il note quelques évidences toujours bonnes à rappeler : un bon écrivain doit maitriser le vocabulaire, la grammaire et le style. Il faut surtout beaucoup lire et beaucoup écrire. Il faut lire des grands textes qui vous époustouflent et  ne pas s’interdire de lire de mauvais livres qui permettent d’en apprendre beaucoup sur ce que peut être un bon livre (nous avons sûrement tous quelques noms d’auteurs en tête). Il faut écrire tous les jours (King conseille une dizaine de pages par jour), à horaires réguliers et écrire « porte fermée » (pas seulement matériellement mais aussi, dans un premier temps,  ne pas faire lire ce qu’on écrit). Trouver l’endroit idéal pour écrire (King a installé son bureau non pas au milieu de la pièce mais dans un coin, sous la pente du toit qui lui rappelle l’endroit où il dormait enfant). Cependant, il indique à d’autres moments de son livre qu’il n’est pas forcément gênant d’être dérangé au cours de l’écriture.

Comment démarrer ?

Les conseils suivants sont peut être plus surprenants. King déconseille fortement de démarrer d’une intrigue, d’un thème ou de grandes questions car, d’après lui, un roman conçu à partir d’une intrigue sera laborieux et cela garantit de détruire la spontanéité d’une véritable création. Ca ne veut pas dire que l’intrigue et la thématique sont sans  importance mais ce n’est qu’une fois que tout est écrit (dans sa première mouture) qu’on peut rechercher les motifs sous jacents qu’on peut mobiliser dans une deuxième version de l’histoire. Donc  la bonne fiction part d’une histoire pour aboutir à un thème et pas l’inverse. King est donc d’abord un conteur mais ça me permet de comprendre pourquoi les thèmes de certains livres m’ont paru si banals et décevants alors que la narration est captivante. Tous les écrivains procèdent-ils comme lui ? Chez King, les histoires se construisent d’elles mêmes et le travail de l’écrivain est de leur donner un lieu où s’épanouir (« C’est la production qui contrôle l’écrivain et non l’inverse »).

Les éléments

Une histoire comporte trois éléments : la narration, la description et les dialogues. Les conseils de Stephen King sont les suivants :

Narration

Il faut commencer par mettre la situation en place. Les personnages sont d’abord sans relief et se complexifieront par la suite mais ils doivent échapper en partie à l’écrivain.

Description

La règle d’or  de King est de  ne jamais expliquer ce qu’on peut montrer. Les descriptions sont essentielles car elles permettent au lecteur de participer sensoriellement à l’histoire. Cependant il faut éviter de noyer le lecteur sous la masse de descriptions détaillées (il conseille de bien se documenter ou de parler de ce qu’on connait mais de ne surtout jamais « donner de leçon»); la difficulté est de décrire juste ce qu’il faut. Il faut trouver les détails bien choisis (d’après King ce sont en général les premiers qui viennent à l’esprit).

Pour ce qui est des personnages King conseille de se fonder sur ce que font les gens réels autour de soi. Cependant, il évite le plus possible les descriptions physiques des personnages et s’efforce de faire comprendre ce que sont les personnages à partir de leurs comportements et de ce qu’ils disent (ce qui pose la question cruciale des dialogues qui doivent « sonner juste »), du contexte dans lequel ils évoluent et de la narration. King consacre plusieurs pages à donner des exemples.

Combien de moutures ?

Stephen King conseille de s’en tenir à deux moutures, la deuxième mouture « porte ouverte » (on la fait relire) avec une attente d’au moins six semaines entre les deux.

La deuxième mouture doit d’abord servir aux corrections de base : corriger les fautes de forme et les incohérences, éliminer les pronoms non nécessaires et les adverbes ; rechercher le sens de ce qu’on a voulu dire pour rajouter des épisodes qui vont dans ce sens.

Il faut ensuite retravailler le contexte. Celui-ci comprend tous les éléments qui se sont produits avant que l’histoire commence et qui pèsent sur son développement. Il faut également réfléchir sérieusement à ce qui, dans le passé, explique le comportement actuel du personnage. Il faut donc présenter le contexte  mais sans y consacrer trop de temps car le lecteur s’intéresse plus à ce qui va se passer qu’à ce qui s’est passé (et comme on l’a déjà indiqué, les recherches effectuées sur le contexte ne doivent pas amener à en faire une présentation exhaustive ; il ne faut conserver que les éléments pertinents pour l’histoire). Enfin, il faut effectuer des coupures pour accélérer le rythme (King conseille d’enlever environ 10% de la première mouture).

La publication

King a des doutes sur les ateliers d’écriture mais n’y est pas opposé. Il considère qu’on se sent obligé de produire et qu’on écrit « porte ouverte » (alors que la première mouture devrait être « porte fermée »). Les critiques que les autres vous feront seront forcément vagues et parfois contre productives. Mais en contrepartie, le fait d’écrire y est pris au sérieux et les rencontres faites, notamment avec les « encadrants », peuvent être essentielles par la transmission qu’elles permettent.

Par la suite il donne des conseils sur la façon de s’adresser aux éditeurs et le recours aux agents littéraires (je ne développe pas ce dernier point).

 

Ceci n’est pas une biographie

Ce qu’on a vécu a forcément des implications sur ce qu’on écrit (même pour les récits les moins réalistes qui soient). Stephen King aborde donc les éléments biographiques qui peuvent être en lien avec ses récits.

Enfance

Il présente son enfance comme chaotique, élevé avec  son frère ainé David, quatre ans, par une mère seule et abandonnée par un mari endetté. Il avait alors deux ans. Dans ses souvenirs les accidents et douleurs physiques ont été nombreuses. Vers l’âge de deux ou trois ans, à la suite d’une piqure de guêpe, il fait tomber un parpaing sur son pied lui écrasant les cinq orteils. Durant son enfance il est gardé par de nombreuses baby-sitters dont une lui fait manger tant d’œufs durs qu’il en vomit et l’enferme dans un placard jusqu’au retour de sa mère. En CP il passe un an alité à la suite d’une rougeole mal soignée au cours de laquelle un médecin (incompétent ?) lui crève le tympan avec une aiguille. Il eut également la malencontreuse idée de faire ses besoins dans la nature et d’utiliser, pour s’essuyer, des feuilles de sumac vénéneux[1] ce qui lui provoqua d’horribles douleurs, sa main transformée en « main de Mickey » et « ses testicules en projecteurs ». Après cela, l’ablation des amygdales à l’âge de sept ans parait du plus commun et anodin.

L’épisode le plus douloureux (avec son tympan crevé) fut l’accident de circulation dont il fut victime en 1999 et où il frôla la mort : alors qu’il marche sur le coté d’une route il est renversé par le conducteur d’une camionnette qui a déjà une dizaine de délits routiers à son actif (King s’amuse à l’idée que ce personnage semble sorti de ses romans). Le plus étonnant est que cet accident vient douze ans après son roman « Misery » qui relate l’enlèvement d’un écrivain populaire par une de ses fans à la suite d’un accident de la route (voir annexe). Enfin, il tombe dans l’alcoolisme et dans la dépendance à la drogue à l’âge adulte.

Son frère David ne fut pas des plus sages à son égard. A dix ans il avait des idées « géniales » (il réussit par exemple  à faire sauter toutes les lumières et appareils électriques du quartier) mais mettait Stephen en avant quand les ennuis arrivaient. La famille fut également expulsée de leur appartement car David se promenait sur le toit. Comme son frère David s’ennuyait au lycée il lança un journal de lycée (Dave’s rag) dans lequel Stephen écrivit et qu’il vendit dans l’enceinte du lycée. Cela lui valut d’être convoqué chez le principal qui lui reprocha de faire du commerce mais surtout d’écrire des âneries alors qu’il a du talent. Il a fallu des années avant qu’il se débarrasse de ce sentiment de honte de ce qu’il écrit. En seconde il créa « the Village Vomit » (sous titre « toutes les merdes qui collent au talon ») qui lui fit risquer l’exclusion à cause d’une caricature d’une prof qu’il a blessée (il le reconnait aujourd’hui).

Sa mère eut une influence certaine mais ambigüe (il sait finalement peu de choses de la vie de sa mère si ce n’est qu’elle perdit plusieurs frères et sœurs et qu’elle eut une vocation ratée de pianiste de concert). Lorsqu’il avait 5-6 ans elle lui raconta comment elle avait vu une jeune fille de quatorze ans mourir par noyade. Elle raconta également qu’elle avait vu un homme se jeter d’un toit et s’écraser sur le sol (« le truc qui a giclé était vert  je ne l’ai jamais oublié ». « Moi non plus, m’man »)

Cependant, comme en CP il ne va pas en classe il peut  lire « un million de BD » et des livres en se mettant à copier certains livres mot à mot puis en inventant peu à peu ses histoires. Pour cela il reçoit les compliments de sa mère qui le pousse à écrire ses propres histoires et va jusqu’à en payer 25 cents chacune qu’elle envoya à ses sœurs.

Les medias (cinéma et télévision) ont eu une importance certaine. Sa famille acquit une TV en 1958 (assez tardivement selon les normes américaines) et King se réjouit d’avoir fait partie de la dernière génération d’écrivains qui a pu lire et écrire avant d’avoir sa dose quotidienne de « video conneries ». Cependant c’est la TV qui lui permit de voir son premier film « Robot Monster » (pour l’avoir vu, je garantis que c’est un des plus gros navets qui soit). Par la suite, entre 1958 et 1966, c’est le cinéma qui le passionna mais seulement « les films de monstres, SF et tarés en motos,… » (il faisait 20 kms en stop pour aller au seul cinéma du coin) et surtout les films de Roger Corman (notamment ses adaptations des nouvelles d’Edgar Poe qu’il appelait les « Poefilms ») ; il est par exemple impressionné par le film de Corman « le puits et le pendule » (d’après Poe et scénarisé par Matheson) et décide d’en faire une « novellisation » dont il tira une vingtaine d’exemplaires.

Apprentissages

            C’est le conseiller d’orientation de son lycée qui lui trouva un emploi dans un journal local pour occuper un poste de journaliste sportif (alors qu’il n’y connaissait rien) mais c’était  la première fois qu’il était payé pour écrire. Son premier papier fut corrigé par le rédac chef qui enleva tout ce qui était inutile : King déclare que cela lui en apprit plus que deux ans d’études en littérature anglaise (en fin de livre, King donne un exemple de texte qu’il a simplifié).

Dès la fin des années 50, il envoie des nouvelles à diverses revues et, à 14 ans, il collectionne les lettres de refus standardisées. A 16 ans il commença à avoir des lettres de refus avec des notes plus encourageantes (mais souvent anodines comme conseillant de ne pas agrafer les pages).

En 1969 il épouse Tabitha avec laquelle il vit toujours. Les premières années seront très précaires, entre emplois d’enseignant, travaux dans une blanchisserie (où il retrouve souvent des asticots sur les nappes de resto et d’hôpitaux), logement dans une caravane en 1973, etc…

Enfin Carrie !

La première éclaircie vient avec la publication de « Carrie » en 1974  qui sera achetée pour une édition de poche avec une forte somme à la clé puis adaptée pour le cinéma en 1976 par Brian de Palma. C’est en nettoyant des toilettes pour filles que lui vint l’idée de Carrie, inspirée de Sodra et Dodie deux filles « têtes de turc » de l’école qu’il a fréquentée enfant. Mais il a du mal à écrire cette l’histoire car elle ne l’affecte pas sur le plan émotionnel, qu’il n’aime pas le personnage principal et qu’il n’est pas à l’aise pour écrire uniquement sur les filles. C’est sa femme qui va l’aider à venir à  bout du récit.

Il n’a jamais aimé le personnage de Carrie White mais c’est celui qui lui a le plus apporté : le contraste entre ce qu’il pensait de ce récit et son succès lui a montré que la vision de l’auteur sur un personnage peut être aussi erronée que celle du lecteur.  D’où son conseil : Il ne faut pas arrêter d’écrire parceque c’est difficile sur le plan affectif ou de l’imagination. « Parfois on fait du bon boulot alors qu’on est persuadé de pelleter de la merde».

MISERY

Paru en 1987, Misery raconte l’histoire de Paul Sheldon, écrivain à succès, qui est sauvé d’un grave accident de la route par Annie Wilkes, une ancienne infirmière fan » de ses romans et notamment de la série Misery (du nom de son héroïne « Misery Chastain »). Les deux jambes cassées il se retrouve en fauteuil sous le contrôle d’Annie Wilkes qui le séquestre chez elle en lui imposant d’’écire une nouvelle aventure de Misery Chastain pour elle seule. Pour Stephen King, Annie Wilkes est une métaphore de la drogue et de l’alcool dont il veut se débarrasser.

Mais il est également intéressant pour nous de voir qu’il distille des conseils d’écriture tout au long du récit : comment trouver une idée ? Comment concevoir les personnages de ce dernier roman pour son « lecteur idéal » (qui le séquestre et le torture) ? Comment relier intrigues les unes aux autres ? (notamment pages 158 et 226 de l’édition de poche).


[1] Plante allergisante originaire d’Amérique du Nord.

 

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